Les mots, qui nous contiennent, se vident. Il faut sans cesse réamorcer la pompe.
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Personne n'est personne.
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Renoncer, c'est accroître l'espace.
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L'emmuré promène son mur.
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Si tu veux que la terre cesse de trembler sous toi, fais comme si tu n'étais sûr de rien.
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Il faut s'habituer à l'idée de la mort chaque matin - comme on apprend une langue étrangère.
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La non-peur est irrationnelle.
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Il y a un cheval dans la question.
Il y a un cavalier dans la réponse.
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La vérité est un contre-pouvoir. Le pouvoir est une contre-vérité.
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Une vraie porte se franchit seul.
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La vie ne sert à rien - qu'à vivre.
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Être suffisamment distrait pour rencontrer l'inespéré.
Salah Stétié, Carnets du méditant
© Photos by Esther Hege, gestalt-thérapeute, psychothérapie
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