Ce qu’est notre existence en ce monde flottant,
De la poussière vite enlevée du chemin.
Nous sommes dans la matinée comme un enfant
A qui dans la soirée viendront des cheveux gris.
Cependant, faute de le reconnaître enfin,
L’on se prête à de perpétuelles souffrances.
Je m’adresse aux êtres de la vie ordinaire :
Quel est le subtil moyen de la traverser ?
Ryôkan, Poèmes de l’ermitage
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