La douceur est d'abord une intelligence, de celle qui porte la vie, et la sauve et l'accroît. Parce qu'elle fait preuve d'un rapport au monde qui sublime l'étonnement, la violence possible, la captation, la peur en pur acquiescement, elle peut modifier toute chose et tout être. Elle est une appréhension de la relation à l'autre dont la tendresse est la quintessence.
Anne Dufourmantelle, Puissance de la douceur
La douceur est ce qui retourne l'effraction traumatique en création. Ce qui sur la nuit hantée pose de la lumière, sur le deuil un visage aimé, sur l'effondrement de l'exil une promesse de rive où se tenir. C'est ainsi qu'entre la lumière, empreinte plus forte que l'envie d'y tenir, plus forte que l'objet perdu de la mélancolie ou du renoncement.
Idem
© Photos by Esther Hege, gestalt thérapeute, psychothérapie
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